Les Chroniques de Ganner

Partit. Ils étaient partis. Je prit plusieurs heures pour le réaliser et encore plus pour l'encaisser. Seul, encore une fois. Mais cette solitude je vais m'en servir pour m'aider, me faire avancer. Ce sera plus de temps pour moi, plus personne dans mes pattes. Depuis qu'ils sont partis, je suis resté sur le toît et il commençait à se faire tard. Le Soleil s'était couché depuis plus d'une demie-heure et l'ombre subtile et angoissante de la nuit fit son apparition bien assez tôt.

Le silence. Non pas un silence normal qui régnait en ces lieux, un silence dont on connaît le bruit. C'est le silence que l'on ne veut pas entendre, mais on l'entend tout de même. Il est là, dans ma tête, me rappelant sans cesse mes déboires passés et mes erreurs que j'eus un jour espérer me faire pardonner. Mais il est trop tard désormais pour pardonner quoi que ce soit. La brise transportant l'air pur des montagnes enneigées se leva, il faisait un froid agréable. Léger, c'était une véritable valse. En d'autre circonstance je l'aurai apprécié, mais avec ce silence qui me ronge l'esprit, ce n'est pas le meilleur des mélanges. Il faudrait mieux que je descende, oui, il vaudrait mieux.

Je me retourna, parcouru les quelques mètres qui me séparaient de la porte qui menaient aux étages inférieurs puis l'ouvrit. Je constata le carnage que nous avons fait plus tôt : mais quel merdier. J'enjamba les corps et alla à l'avant-dernier étage où sont mes quartiers. J'entra dans ma chambre : un ancien bureau désert. Quelques draps y étaient étendu sur le sol avec mes provisions de nourriture. Je pris bien soin de bloquer la porte derrière moi avec un des bureaux. Je voulais passer une nuit paisible, sans craindre de me faire attaquer par ces monstres. La pièce était assez vaste , quelques bureaux et leur séparation : rien de plus. Les fenêtres étaient propres, je pouvaient aisément voir à l’extérieur.

Je me déshabilla puis rampa sous mes couvertures. Et je me mis à imaginer où sont mes frères avec Bao. Oui, Bao... je crois que je n'ait pas été très gentil avec lui. Je vais rectifier le tir lorsque nous allons nous revoir, si c'est le cas...

Je sombra dans un long et profond sommeil, j'ai même rêvé cette nuit, cela faisait un bout que ce ne m'était pas arrivé. Je me réveilla aux aurores.

Bon, et bien ce matin je vais commencer ma routine. Comme à l'habitude puis je vais voir si cet après-midi je ne vais pas pouvoir fortifier les barricades du premier et deuxième étage... et si j'ai le temps, ce qui m'étonnerais, je vais peut-être faire un tour des étages. Il reste quelques endroits où je ne suis pas encore allé...

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...Arghhhh!!!!! 500 ! Ouff...oufff.... enfin !

Voilà mes 500 chin-ups de complétés, avec cela je vais péter le feu durant le reste de la journée !

Je regardai l'heure, déjà 10 heures !? Le temps passe bien vite... je pris un petit bout de pain et une boîte de conserve. Comme cela, une fois midi venu, je n'aurai pas à tout remonter pour pouvoir manger, je vais tout simplement manger sur place. Puis, je pris bien soin d'apporter toutes mes armes, j'installa mon bâton de baseball à mon dos, mes ulaks à ma ceinture, tout comme ma machette. J'ai la nourriture dans le sac d'une main et de l'autre je suis libre.

Je pris un à un tous les cadavres de ces immondes créatures et les lançai dans la cage d’ascenseur, voilà, le ménage est fait. À chaque corps que je lançai, il y avait quelque secondes entre le moment où je l'ai lancé et lorsqu'il s'écrasa sur le sol ; 54 étages plus bas.

J'entrepris de descendre les marches à la course, je dois bien faire mon cardio.

(hey ganner, ta signature est beaucoup trop grosse XD, meme si elle me fait rire. Rapetisse limage)

Lorsque tous les étages furent descendu, je remarquai que plusieurs fenêtres étaient brisées. Les planches de bois qui recouvraient certaines d'entre elles étaient jonchées sur le sol blanc. Bon, disons plus ou moins blanc. C'est surtout les traces de sang qui ont tout sali...sacrament, il va falloir que je nettoie toute cette merde.

Je continuai ma ronde pour vérifier quelles fenêtres étaient brisées, puis j'arrivai devant l'entrée principale. La pièce était inondée par le soleil et la grosseur des portes donnaient une ambiance de grandeur à l'entrée. Je vis q'une des portes était entre-ouverte, je me dirigeai vers celle-ci. Elle vacillait au gré du vent dans un léger grincement. Je pris donc bien soin de la refermer et m'assurer qu'elle ne se ré-ouvre pas par erreur. Lorsque j'entendis un rugissement venant de derrière moi.

Je fis volte-face et vit un gorille : il était grand, massif, il se tenait sur ces quatre pattes. Il avait un regard vide de vie, mais menaçant. Sa respiration était rapide et saccadé. Je remarquait qu'il avait une morsure dans son immense avant-bras gauche. Là où il avait été mordu par l'infecté, la peau était d'un rouge vif. Il avait un oedème si immense que c'était tout son bras qui se retrouvait déformé. Il avait mal à ce bras, il peinait à mettre son poids sur celui-ci.

Je commençait à glisser ma main droite dans mon dos pour prendre mon batte en fonte fabriqué par Shaik il y a quelque temps lorsque la créature commença à devenir nerveuse. Elle se dressa sur ses pattes arrières. Debout, le gorille fait au moins deux fois ma taille.

Admin a écrit:

(hey ganner, ta signature est beaucoup trop grosse XD, meme si elle me fait rire. Rapetisse limage)

Parfait Monsieur l'Admin !

Il poussa un hurlement, non pas de terreur, mais de guerre. Il était à dix mètres de moi. Puis il s’élança vers moi tel un tank que personne ne saurait arrêter.
J'attrapai l'extrémité du batte ;
9 mètres ;
Je tirai ;
8 mètres ;
Je l'avais retiré à moitié de derrière mon dos ;
7 mètres ;
Je tirai, il est coincé ;
6 mètres ;
Toujours coincé, la peur m'envahit ;
5 mètres ;
Je le vois progresser vers moi à une vitesse fulgurante, mais je ne peux rien faire, je n'ai pas assez de temps pour décoincé la batte qui doit être accrochée dans ma camisole. Je dois me préparer à encaisser ;
4 mètres ;
3 mètres ;
2 mètres ;

Ça y est, il est là. Le tout arriva en une fraction de seconde, j'eux l'impression de faire une collision frontale avec une voiture. Je fus propulsé sur une grande distance dans les airs, une de seule chose dont je me souvient, puisque j'avais fermé les yeux, c'est le bruit des vitres de l'entré principale lorsque je les transperce les unes après les autres. Une, puis deux et finalement trois avant de m'écraser violemment sur une voiture à l'extérieur du bâtiment : dans la rue. Ma tête heurta la portière puis plus rien, je perdis connaissance.

J'ai rêvé. Oui, je crois que j'ai rêvé. Ce rêve était confus, saccadé. Je ne pus savoir si ces évènements sont déjà arriver, en cours ou sur le point d'arriver. Quoi qu'il en soit, c'était réellement troublant. Il y a avait Bao, Valred et Shaik dans une armurie...il y avait des zombis qui tentaient d'entrer par centaines à l'intérieur, mais ils les repoussaient du mieux qu'ils pouvaient. Puis un black total. Lorsque le rêve se poursuit, Shaik s'était une espèce d'armure et il courait vers la horde puis BAM il explosa.

Bao et Valred allèrent le cherche puis ils l'ont amener dans l'arrière boutique. Ils étaient affolé, lui inconscient.

Puis je me réveillai en sursaut, trempé par la sueur et je baignais dans mon sang. La plaie de ma tête avait due se refermer. J'avais une migraine, une immense migraine. Je voyais embrouillé. Je tentai de me lever, la première tentative fut un échec. Le deuxième coup fut mieux, mais je tenais mal sur mes jambes. J'essayai d'avancer, mais c'était extrêmement difficile : je titubais.

Puis je me rappelai ce qui m'était arrivé avant mon accident. Où est le gorille ?

Où es-tu mon gros sacrament que je te défonce le crâne ? Nulle part. Il est surement partit, ou il rode toujours dans le coin... je continuai mon chemin jusqu'à l'intérieur du bâtiment. J'avais de moins en moins de difficulté à me déplacer correctement, mais le mal de tête restait. Heureusement, ma vision était retournée à la normale.

Dès mon entré dans le hall principale, j'agripai mon batte qui miraculeusement glissa tout doucement. Dommage que cela ne se soit pas produit plus tôt... Donc, je tenais fermement mon arme entre mes deux mains. Je fis le tour des lieux : rien. Le grand primate s'était volatilisé. Il devait sans doute venir du Zoo du Bronx, ils avaient pas mal d'animaux là-bas.

J'entrepris donc de commencer les réparations des barricades, je n'ai aucunement envie que cela se reproduise... au fait, il s'est passé combien de temps depuis que ce grand singe m'a foncé dessus ? Environ deux heures, c'est tout de même raisonnable. Il n'est que midi.

Je balayai la vitre brisée répandu sur le sol, puis mes grandes réparations débutèrent réellement.

J'ai été cherché des outils dans le bureau de conciergerie qui se trouvait près du bureau des agents de sécurité situé en retrait du hall principal. Je m'équipai d'un marteau et de beaucoup de clous ainsi qu'une paire de lunette de sécurité ; on ne sait jamais, cela peut être très utile. Je retournai alors dans le hall, puis commença réellement la fortification de nos barricades.

Première étape : Je dû rassembler toutes les planches en un même endroit pour constater les dégâts causés à celles-ci. En fait, elles n'étaient aucunement brisées : les infectés les avaient sans doute poussées pour entrer à l'intérieur de l'édifice au lieu de les défoncer. Il semble qu'ils sont plus intelligent qu'ils en ont l'air.

Deuxième étape : Je replaçai toutes, j'ai bien dit toutes, les fenêtres à leurs emplacements d'origines. Désormais elles tiennent bien en place, et tiendront suffisamment longtemps face à ces créatures. J'entrepris donc de les clouer. Impeccable. Avec ma force brute, elles furent cloué à même le béton armé de l'édifice. Bien sûr, de nombreux clous ont trépasser durant cette dangereuse aventure, mais nous en sommes ressortis vainqueurs. Nos défenses étaient enfin en place, désormais, nous serons réellement en sécurité. Du moins, pour quelque temps.

Ne reste plus que ma dernière étape, la plus cruciale de toute. Même après les réparations. Ce n'est pas la moindre : il faut que je mange. Mais où est mon lunch ? J'étais certain de l'avoir déposé ici avant que... à moins que...oh non !

Le tabarnak de gros singe a volé mon dîner ! Si jamais je le revoie, je me jure de lui faire payer ça lâcheté ! Il faut le faire, me mettre hors d'état de nuire pour mieux voler mon ô comment délicieux lunch ! S'il aurait voulu manger quelque chose de consistant, il aurait dû manger Bao ! Au moins il aurait mangé chinois...

J'entendis un son :un craquement, comme si quelqu'un ou quelque chose pilait sur de la votre brisée...peut-être était-ce King Kong qui vient me demander de lui faire un nouveau repas ? Si c'est le cas, il peut bien se le fourrer bien profond dans l'cul tant qu'à y être. J'avais mon batte en fonte dans les mains, je le serrais davantage puis me retourna et cria de toutes mes forces :
Arrrrrrgggghhhhhh !

Ce fut un cris puissant, destructeur. Si Bao avait été là, il aurait fait un trou dans la planche de bois puis dans la vitre telle la puissance de mon cris fut époustouflante. Je plaisante, il aurait juste eu peur à s'en chier dans les pantalons...

Derrière moi, il n'y avait rien. Je fis un tour complet puis ne vis personne. Je regardai sous mon pied ; j'avais piler sur de la vitre... Une chance que personne n'était là pour voir cela : ce sera mon petit secret.

Je commencai à n'impatienter, le retour de mes camarades de fait attendre. En plus, j'ai faim.

Attendre. Je n'ai pas rien que cela à faire moi ! Justement, il faut que je trouve quelque chose a faire ; une tâche, n'importe quoi ! Mais avec ce ventre qui gargouille, j'ai la tête qui tourne... Malheureusement, je venai de me rappeler que le peu de nourriture que je m'étais descendu n'etait que le piètre restant de nos provisions. Alors, j'ai rien a manger.

Si mes camarades ne reviennent pas avec de la nourriture ; j'ai peur de dégénérer et bouffer Bao le maigrichon...plus j'y pense, plus je me le visualise en fortune cookies...miam...mais je n'ai pas grand avenir en ce moment, donc Bao le biscuit chinois ne pourra pas me révéler beaucoup de chose...

Peut-être que Shaik pourrait prendre de la viande d'infectés et s'arranger pour la rendre comestible ?? Ça tombe bien, j'en ait une pile dans la cage d'escalier !

Attendre, voilà l'unique chose que je puisse faire. Je suis trop faible ou pense être trop faible pour sortir à l'extérieur pour trouver de la bouffe.

Je n'ai qu'à attendre. Oui. Attendre.